La loi pour l’Accès au logement et à un urbanisme rénové (ALUR) a mis en place un nouveau diagnostic applicable depuis 2017 appelé » diagnostic technique global » (DTG). Ce dernier vise essentiellement les immeubles en copropriété et a pour fonction principale d’informer les copropriétaires de l’état général de l’immeuble et ce, pour prévoir éventuellement des travaux communs.
Ce diagnostic est devenu donc obligatoire à l’adresse de tous les immeubles ayant plus de dix ans d’ancienneté dans le but d’informer également les nouveaux acquéreurs des travaux à prévoir sur une décennie.
Qui est concerné par le diagnostic technique global ?
Peu d’immeubles sont expressément concernés par le diagnostic technique global. On peut en relever deux :
- Les immeubles en copropriété dont la construction date de dix ans, comme mentionné plus haut. Les immeubles déjà en copropriété ayant été construits après janvier 2017 ne sont donc pas concernés par ce diagnostic obligatoire ;
- Les immeubles souffrant d’une insalubrité quelconque et dont l’administration a exigé d’effectuer un diagnostic technique global.
Il faut par ailleurs, préciser que même si le DTG n’est pas obligatoire pour certains immeubles, il n’en demeure pas moins qu’ils peuvent le faire effectuer d’un commun accord avec le syndicat.
Sur quoi porte le diagnostic technique global ?
Le diagnostic immobilier technique global rend compte aux copropriétaires de l’état général de l’immeuble et rajoute sur les résultats, des travaux qui peuvent être engagés. Ce qui doit être, de ce fait, examiné peut être ainsi résumé :
- Les parties communes sont rigoureusement examinées à l’instar de la cage d’escalier, de la toiture ou des façades. Sont donc examinées, dans ce sillage, les dispositifs communs comme les ascenseurs ;
- Les améliorations éventuelles pouvant être apportées portant sur l’aspect technique et patrimonial de l’immeuble ;
- Un diagnostic de performances énergétiques (DPE) doit être effectué dans les parties communes de l’immeuble afin de repérer les éventuelles déperditions énergétiques et d’y remédier en prévoyant des rénovations et ainsi faire des économies non négligeables ;
- Une liste des travaux doit être établie, accompagnée des tarifs qu’elle engendre et ce pour garantir la pérennité et la salubrité de l’immeuble.
Qui peut réaliser le diagnostic technique global ?
Il est évident que le DTG ne peut pas être réalisé par n’importe qui comme un meuble du syndicat responsable de la copropriété. En effet, il ne peut être effectué que par un professionnel compétent et objectif disposant d’un bac + 3 dans le secteur technique du bâtiment.
Il convient, enfin, de souligner que le DTG est toujours utile étant donné qu’il permet de réaliser des économies et de ne pas se confronter aux dépenses urgentes. Il permet par exemple de repérer les chaudières défectueuses et de les réparer avant que ce soit fait dans l’urgence, ce qui engendre des coûts bien plus supérieurs.